Quels sont les traitements pour les ménorragies ?

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Les ménorragies désignent des règles anormalement abondantes. D’une femme à l’autre, le traitement peut varier et être ajusté. Voici différentes options thérapeutiques pour prendre en charge les ménorragies.  

Qu’est-ce que les ménorragies ?

Les ménorragies désignent des règles (menstruations) anormalement abondantes. Il s’agit d’une cause fréquente de consultation en gynécologie puisque 20 à 30 % des femmes dans leur période de fertilité1 se plaignent de ce problème.

Pour en savoir plus nous vous invitons à lire notre article : Ménorragies : définition, causes, conséquences, symptômes

Différentes causes peuvent expliquer ces saignements abondants : la puberté ou la ménopause, la présence de polypes ou de fibromes de l’utérus, une cause extérieure comme l’utilisation d’un stérilet au cuivre lors des premiers mois suivant la pose etc. D’autres maladies, responsables notamment de troubles de la coagulation du sang, peuvent entraîner des ménorragies. Ces dernières peuvent aussi survenir sans cause identifiée.

Les traitements envisagés seront donc différents en fonction de la cause des ménorragies.

Quels traitements en cas de ménorragies ?

Pour les patient.es à bas risque de fibromes, polypes, adénomyoses ou de toutes autres anomalies de la cavité utérine et de sa muqueuse (endomètre), un traitement médicamenteux peut être proposé d’emblée par un·e professionnel·le de santé2.  

Pour les autres femmes, des examens complémentaires (échographie, hystérographie etc.) peuvent être prescrits avant la mise en place d’un traitement.  

Les traitements médicamenteux peuvent être divisés en deux groupes : les traitements hormonaux et les traitements non hormonaux.  

L’utilisation d’un stérilet hormonal (SIU)2 est également possible. La diffusion locale d’une hormone progestative peut être un moyen efficace de réduire le flux menstruel à condition que la patiente n’ait pas de projet de grossesse. 

À noter que, qu’elle soit orale ou locale (SIU), une contraception uniquement progestative peut entraîner une aménorrhée (absence de règles)2.

Quelle que soit la méthode hormonale choisie, il faudra attendre quelques cycles (environ six) pour évaluer son efficacité 2.  

Parmi les traitements hormonaux, une contraception orale2 peut permettre de rétablir un équilibre entre les œstrogènes et la progestérone et réduire le flux menstruel. 

L’utilisation d’un stérilet hormonal (SIU)2 est également possible. La diffusion locale d’une hormone progestative peut être un moyen efficace de réduire le flux menstruel à condition que la patiente n’ait pas de projet de grossesse. 

À noter que, qu’elle soit orale ou locale (SIU), une contraception uniquement progestative peut entraîner une aménorrhée (absence de règles)2.

Quelle que soit la méthode hormonale choisie, il faudra attendre quelques cycles (environ six) pour évaluer son efficacité 2.  

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L’utilisation d’un stérilet hormonal (SIU)2 est également possible. La diffusion locale d’une hormone progestative peut être un moyen efficace de réduire le flux menstruel à condition que la patiente n’ait pas de projet de grossesse. 

À noter que, qu’elle soit orale ou locale (SIU), une contraception uniquement progestative peut entraîner une aménorrhée (absence de règles)2.

Quelle que soit la méthode hormonale choisie, il faudra attendre quelques cycles (environ six) pour évaluer son efficacité 2.  

Les médicaments non hormonaux sont :les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les antifibrinolytiques 2.Les premiers permettent d’apaiser l’inflammation de l’endomètre et de réduire les ménorragies fonctionnelles. Les seconds facilitent la coagulation : ils sont très utiles et efficaces pour contrôler les saignements abondants de ce type. 

L’utilisation de certains AINS et des antifibrinolytiques peut être est indiquée lorsque des patient·es nécessitent des investigations supplémentaires qui engendrent un délai avant la prise en charge de leurs ménorragies 2

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Si la patient·e refuse un traitement médical, si la cause des ménorragies est inconnue, ou si celles-ci résistent aux différents traitements ainsi que dans certains cas précis (polype ou fibrome jugé trop volumineux 3  par exemple), la chirurgie peut être indiquée. Les médecins peuvent procéder à la résection endométriale (laser, anse diathermique, ballonnet). Cette opération vise à réduire l’épaisseur de la paroi interne de l’utérus pour réduire les saignements. L’effet de ce traitement ne dure qu’un temps et peut affecter la fécondité 2

Si aucune option thérapeutique n’est satisfaisante et que les saignements se poursuivent, une hystérectomie (ablation, retrait de l’utérus) peut être proposée en dernier recours et comme option définitive 2 chez des femmes n’ayant plus de projet de grossesse  

Enfin, des règles abondantes peuvent s’accompagner d’autres symptômes, douleurs pelviennes par exemple, ou en entraîner comme une anémie par carence en fer. La prise en charge de ces symptômes est parfois nécessaire. 

Pour l’anémie, un traitement médicamenteux correctif peut être mis en place pour réduire les symptômes liés à la carence en fer (fatigue importante, pâleur, vertiges, essoufflement, etc.). Il s’agit généralement d’une supplémentation en fer par voie orale d’une durée de 3 mois minimum. Le fer médicamenteux se prend si possible en dehors des repas, à distance notamment de thé ou de café, pour favoriser sa bonne absorption. 

Les règles abondantes peuvent affecter la qualité de vie : si vous en souffrez, consultez votre médecin ou votre sage-femme.